Historiquement, les actifs non cotés n’étant que marginaux au sein des portefeuilles d’actifs des assureurs, les traitements des données étaient essentiellement manuels, les outils de gestion et de comptabilité étaient spécifiques. La croissance de la part des investissements non cotés, corrélée au contexte réglementaire actuel nécessitant une mise à disposition plus rapide des informations financières, génère chez les sociétés d’assurance une réflexion quant à l’optimisation du traitement de
ces actifs.
Quelle solution organisationnelle pour une gestion optimale des actifs non cotés ? Faut–il s’organiser par nature d’actifs ou par fonction opérationnelle ? Autrement dit, les fonctions opérationnelles doivent-elles être mutualisées ou intégrées ?
Le choix de la solution d’organisation est étroitement lié au choix des outils de gestion et de comptabilité, au contexte de l’entreprise (type d’assureur, taille, complexité…) et à la stratégie définie par le management.
L’objectif de ce benchmark est de fournir des informations clés d’aide à la décision pour choisir le modèle organisationnel approprié à une meilleure gestion des investissements dans les actifs non cotés au sein d’une société d’assurance.
Quatre principaux modèles organisationnels apparaissent comme les plus récurrents au sein des entreprises d’assurance :
- Un modèle essentiellement mutualisé : chaque fonction (Investissement, Gestion, Comptabilité, Reporting…) est exercée de manière transverse sur tous les actifs quelle que soit leur nature.
- Un modèle essentiellement intégré : les différentes fonctions de gestion des actifs non cotés (Investissement, Gestion des véhicules d’investissement, Référentiel, Transactionnel…) sont portées par des départements dédiés à chaque nature d’actifs (Private Equity, Immobilier, Infrastructures…).
- Un modèle hybride : certaines fonctions sont intégrées par nature d’actifs et d’autres sont mutualisées sur toutes les natures d’actifs.
- Le cas de la délégation externe : certaines responsabilités (ou fonctions complètes) sont confiées à un prest ataire. Dans ce cas l’entreprise reste néanmoins responsable de l’information financière ou extra financière produite et communiquée aux partenaires et au public; d’où la nécessité de définir en interne des responsables chargés de contrôler et d’assurer la qualité des
données reçues du délégataire.
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