Edito
L’entrée en vigueur de la facturation électronique révèle, dans bon nombre d’entreprises, l’état embryonnaire de la digitalisation des processus de facturation. Si les grands groupes ont souvent engagé les chantiers, parfois bien avancés, les structures de plus petite taille hésitent devant l’obstacle.
Trop cher, trop compliqué, risques de cyber attaques, déshumanisation… Les projets de facturation électronique sont entravés par des freins techniques, organisationnels ou encore budgétaires. Pourtant, la mise en place de la facturation électronique obéit à des enjeux de compétitivité et d’efficacité, au bénéfice de toute l’entreprise. Par ailleurs, cette évolution s’inscrit dans le mouvement de modernisation des processus achats, ou Procure-to-payment, permis par les innovations technologiques et l’amélioration des outils digitaux. La dématérialisation de ces processus constitue ainsi pour les prochaines années un élément clé de compétitivité des directions financières.
Après un bref rappel du cadre réglementaire français et européen, ce guide revient sur les freins qui pèsent sur les projets de mise en œuvre de la facturation électronique. Il propose des réponses aux principales questions de déploiement que soulève la réforme et des solutions pratiques pour surmonter ces obstacles et gagner en efficacité opérationnelle.
Sommaire
PARTIE 1 : RAPPEL DE LA RÉGLEMENTATION : CE QU’IL FAUT SAVOIR
• La facturation électronique : pourquoi ?
• Que dit le cadre réglementaire français
• Que prévoit le cadre réglementaire européen
• Des degrés d’avancement différents selon les pays
• Quelles données transmettre à l’administration ?
PARTIE 2 – LEVER LES FREINS À LA MISE EN OEUVRE DE LA FACTURATION ÉLECTRONIQUE
• 1er frein : le choix du prestataire
• 2ème frein : le budget d’installation d’un nouvel outil
• 3ème frein : quel risque pour la sécurité des données ?
• 4ème frein : Un risque de déshumanisation dans la relation avec clients et fournisseurs ?
• 5ème frein : la résistance au changement au sein de l’entreprise
• 6ème frein : des activités non soumises à la facturation électronique
• 7ème frein : un projet trop lourd pour les petites entreprises
• 8ème frein : bon ou mauvais pour l’empreinte environnementale ?
CONCLUSION